Au sujet de l'impact de clichés violents ou pornographiques sur les jeunes, voici quelques articles qui font le point.
L'auteur cite une étude : cet impact peut être analogue à un abus
sexuel. Cet impact est d'autant plus sévère que l'enfant est initié par des
adultes dépendants à la pornographie.
Autre conséquence citée :
"... la propension des
filles à faire des tentatives de suicide est multipliée par deux, si elles
regardent assidûment des images X."
Un autre dossier, qui intéresse plus
particulièrement les documentalistes :
Cette étude en ligne, qui date de 2004 est loin d'être dépassée. Le lien entre troubles psychiques, pulsions suicidaires et consommation de pornographie est avéré.
Les affaires de viols en réunion, ou de viols, d'agressions sexuelles par des mineurs sont également fréquentes.
Une ressource très intéressante pour comprendre le problème, la page du
site HabiloMédias :
http://habilomedias.ca/litt%C3%A9ratie-num%C3%A9rique-et-%C3%A9ducation-aux-m%C3%A9dias/enjeux-num%C3%A9riques/pornographie/r%C3%A9pondre-%C3%A0-la-pornographie
On
comprend bien que l'attitude des parents est primordiale : je connais hélas des
parents qui favorisent le contact de jeunes avec de la pornographie ou qui
excusent la dépendance à la pornographie. Lorsque j'étais engagée dans des actions avec mon association, Lutter contre l'inceste et les violences sexuelles, j'ai constaté que certaines décisions du Parquet ou de la justice étaient mal acceptées. Les propositions de l'association étaient parfois reçues avec colère : signaler les cas d'abus ou de viols, par exemple est obligatoire. Mais beaucoup d' adultes pensent que c'est " dégueulasse, qu' on détruit une famille". Signaler la mise à disposition de pornographie à des mineurs sur les réseaux sociaux est une obligation pour un fonctionnaire ou un citoyen. Mais j'ai déjà été confrontée à des personnes "raides dingues" qui considèrent que c'est un droit lié à la liberté d'expression. Il y a évidemment un travail de prévention et de formation des parents adultes à faire.
Des médecins
pédiatres dénoncent à juste titre la " violence
interne" des images pornographiques.
En conclusion, il n'est pas inutile de relire un rapport du CSA, daté du 24 novembre 2004, intitulé : " Les effets de la pornographie chez les adolescents". Ce rapport est en ligne à cette adresse :
http://www.csa.fr/Etudes-et-publications/Les-dossiers-d-actualite/Les-effets-de-la-pornographie-chez-les-adolescents
En conclusion, il n'est pas inutile de relire un rapport du CSA, daté du 24 novembre 2004, intitulé : " Les effets de la pornographie chez les adolescents". Ce rapport est en ligne à cette adresse :
http://www.csa.fr/Etudes-et-publications/Les-dossiers-d-actualite/Les-effets-de-la-pornographie-chez-les-adolescents
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