mercredi 22 février 2017

Les amis de Gabriel Matzneff ( archives) : ils ne sont pas mes amis !

Il s'agit d'un article initialement publié sur un autre blog. Les modifications de forme n'enlèvent rien à mon propos : dénoncer l'impunité de cet écrivain ouvertement pédophile qui bénéficie de la complicité d'intellectuels, d'écrivains, de journalistes. 

De nombreux auteurs vouent une admiration béate au style de " gab". 

 Ah bon ? 
Lisons quelques extraits du journal de notre maître du style. Par exemple, ces extraits du journal daté de 1953-1962. Publié par la très sérieuse maison Gallimard qui est toujours un des éditeurs de notre amateur de jeunes garçons et de jeunes filles. 
" Dans l'existence d'un jeune garçon, le pédophile doit être l'éveilleur, celui qui ouvre les yeux et rompt les chaînes. Le libérateur..."

"Les scènes de séduction s'enchaînent. Le garçon dans les écuries : Georges, les chevaux ne raconteront pas ce qu'ils auront vu......FN...un petit groom, blond, de quinze ans, Michel, treize ans, son idiote de mère, (dans l'œuvre de Matzneff, les mères sont toutes d'insupportables idiotes) M., dix ans, couché sur le ponton, sa joue fraîche posée sur mon ventre…j'entraîne le gosse... le plaisir monte très vite… Gérard, Monique. Elle a quinze ans à présent. Oh, il faut que je la revoie, c'est le bon âge... etc. "

Un catalogue de scènes pédérastiques, choquantes, de considérations littéraires sur les écrivains préférés de " gab", Montherlant et Sade. Du style ? 

Et bien, des écrivains réputés lui en trouvent du style à ce déballage pédérastique du plus mauvais goût.
Revue de presse : on commence par Frédéric Beigbeder. Cet écrivain, dont les ventes ne sont pas négligeables, a écrit des articles plus qu'élogieux pour le bulletin des amis de G.M. dont vous trouverez les numéros sur le site dédié à l'illustrissime Gabriel Matzneff ! Lequel soigne sa com.
Les articles datent de 2004. Leurs titres ?
Il faut sauver le soldat Matzneff
Oh ! Mais qui es-tu donc Gabriel Matzneff ?

Matzneff, " auteur prolifique Hélas !), mais qui a subi une atroce mise à mort audiovisuelle...Le journal de GM est une des pièces maîtresses de ma bibliothèque...Il m'a appris à vivre, à lire, et à écrire...Il a appris  la liberté, la joie de vivre, le bonheur et…la poésie (!)....

Pour Frédéric Beigbeder, M. ne méritait pas d'être insulté, puisqu' il est la courtoisie faite homme. Et la pédérastie faite homme aussi, non, un peu ? mais ceci ne semble nullement déranger Monsieur Beigbeder. D'après lui, Gab aurait tout sacrifié à l'art et à l'amour (je cite Frédéric Beigbeder). Ah bon. Ses livres feraient honneur à la langue française. 

Frédéric Beigbeder et Gabriel Matzneff donnent des conseils de lecture : en lien le podcast. The gab figure en seizième place sur la liste de Beigbeder.


Le prix Renaudot a été récemment attribué à Matzneff, comme le rappelle une journaliste dans un article décidément clément pour Matzneff, Beigbeder est membre du jury. Matzneff serait un " de ses auteurs favoris". 


Vous retrouverez les cent coups de cœur de F. Beigbeder sur Babélio : Matzneff y figure bien placé. 
Depuis 2004, monsieur Beigbeder qui n'a pas renoncé à son amitié pour the Gab a pourfendu la justice, qui aurait pourchassé de façon brutale et inique les" Artistes malades". Lui, bien sûr, pour s'être enfilé un rail de coke dans le nez en pleine rue. Lire cet article pour plus d'informations :




Mais la justice, n'en déplaise à Frédéric Beigbeder s'est montrée plutôt clémente avec son pote The Gab jusqu' ici.


Après tout, un passage comme celui-ci :"Les petits garçons de onze ou douze ans que je mets ici dans mon lit sont un piment rare » justifierait au moins une garde à vue dans la réalité. Frédéric Beigbeder papa d'une petite fille trouverait-il normal qu'un écrivain poète déclame à son enfant " Embrassez-moi, petite fille" et passe aux actes ? 
Vous l'aurez compris, Gab est l'idole de Beig :




Beig, un "père comme les autres". On lui conseillera une relecture attentive du journal de son pote, the Gab.

Suite de ces archives :
Le Monde publie des articles sur l'écrivain Michel Houellebecq (que je n'apprécie nullement, en tant qu'écrivain mais beaucoup plus en tant que pourfendeur de la connerie).
La journaliste (Ariane Chemin) évoque le procès de l'écrivain. Elle décrit les personnalités présentes pour soutenir à l'époque M. Houellebecq.  Tous amis de la " liberté" ajoute l'auteur (e) de l'article.

Que j'approuve Houellebecq lorsqu' il déclare ne plus vouloir parler aux médias !

Amis de la liberté ? Dans la liste, quelle surprise ! Enfin, "surprise", lorsque l'on connaît le microcosme parisien des " lettres", n'est-ce pas, ce n'est pas vraiment une surprise. Donc le nom de Gabriel Matzneff apparaît. Je cite :

   " les écrivains Régine Desforges et Gabriel Matzneff s'assoient sur les bancs encaustiqués". 

Savoureux, non ? Écrivain, Matzneff ? Il a écrit, publié des livres notamment un journal en de nombreux tomes dans lequel il raconte comment il a séduit d'innombrables enfants, filles comme garçons pour des épisodes de sexe qu'il qualifie peut-être autrement. Apologie de la pédophilie comme mode de vie ? Indéniablement. Il suffit de le lire. D'ailleurs on pourrait penser que " l'écrivain" serait plus à sa place sur les bancs de l'accusation que parmi le public. Défenseur de la liberté, Matzneff ? Oui, de baiser des gosses pour parler familièrement. De nouer des relations sexuelles avec eux. 

Tout ceci n'a pas l'air de scandaliser la journaliste du journal Le Monde. Écrivain, peut- être, mais pédophile surtout. 

Autre épisode savoureux, le passage qui narre l’enguelade avec Pierre Assouline qui aurait abusé de son pouvoir sur un écrivain alcoolisé ! 

Entendons-nous : je trouve normal que Houellebecq n'ait pas été condamné. Je comprends son point de vue sur le traitement journalistique des faits. C'est vrai qu'il faut pouvoir les supporter les journalistes. Notons que Gabriel Matzneff, apologiste de l'amour avec les enfants est actuellement journaliste, chroniqueur pour le journal Le Point. Que je n'achète plus pour ne pas financer le train de vie d'un écrivain qui n'honore pas la littérature. 

Tiens par exemple les critiques littéraires de monsieur Pierre Assouline. Vous les avez déjà lues ? 

Oui, P. Assouline qui a saoulé Michel Houellebecq d'après Ariane Chemin. 

Il y a celles célèbres qu'il écrivit pour les livres de Tony Duvert, pédophile notoire, " écrivain", primé par ailleurs par le milieu littéraire pour un ouvrage qui narrait des amours singulières. 
La" part des anges qui prend le dessus sur le verbatim" ? Qui sait ?

Pour mémoire, relisez l'article paru à la mort de Tony Duvert :


Un extrait ? 
Sa liberté de ton, louée dans les années de la libération sexuelle, serait intolérable. Les ligues hurleraient aussitôt à l'apologie de la pédophilie et obtiendraient leur interdiction à la vente. Il défendait un principe, le droit des adolescents à disposer de leur libre sexualité, qui serait inaudible aujourd'hui. "
Ou encore :
"La pédophilie, il s'en réclamait effectivement ..."

Et pour conclure :
Tony Duvert était animé du démon de la pureté."


C'est signé par le " Sherlock Holmes" du milieu littéraire, directeur de Lire que je n'achète plus, dixit Ariane Chemin, journaliste pour le média Le Monde. 


Inutile de rappeler que ni Gabriel Matzneff ni Tony Duvert ne se sont retrouvés sur les bancs d’un tribunal. En tant qu'accusés.

Quand Matzneff évoque la littérature jeunesse :

"Quand j'avais dix ans, c'est certain, l'histoire racontée par Anne Gordon dans Master Kouki m'avait troublé, ainsi que les sensuelles illustrations de Pierre Joubert. Cependant, la lecture de ce livre ne joua aucun rôle dans mon vagabondage érotique, ma valse-hésitation entre jeunes filles et jeunes garçons"

Cet extrait est tiré de l'article Théorie du genre, on se calme, paru dans le magazine Le Point en février 2014.

Matzneff et son " excellent ami" Bernard Henri Lévy : extrait d'un article paru dans le magazine Le Point.

"Dimanche, à l'office de vêpres qui marque l'entrée en carême des orthodoxes, j'ai allumé deux cierges : l'un pour [...]l'autre pour que mon excellent ami Bernard-Henri Lévy cessât d'écrire sur la politique exactement le contraire de ce que j'écris. Nous nous accordons dans notre admiration pour Baudelaire auquel il a consacré un captivant livre, nous nous retrouvons dans notre ferveur cinéphile pour certains maîtres du 7e art, pourquoi diable à propos de la Serbie, de la Libye, de l'Ukraine, pensons-nous de manière si spectaculairement différente ? Sur notre planète Terre, je ne vois pas d'explication rationnelle à ces cruelles divergences. C'est pourquoi je me tourne vers le Ciel."



Archives 

Oui, il écrit toujours, il est même primé. Renvoyé il y a quelques années du journal Le Monde, 

Gabriel Matzneff qui jouit du soutien de nombreux intellectuels aujourd'hui encore, philosophes de gauche, par exemple, et dont on clame le génie (!) ou les qualités de styliste, publie régulièrement des chroniques pour le magazine Le Point, lesquelles sont relayées par Google actualités. 

Un article intitulé Le crucifix d'Evo Morales, signé par cet écrivain qui n'a jamais renié son militantisme pédophile, a été sélectionné par Google. Matzneff, pourfendeur de l'ordre moral qui " menace la France". Le magazine Le Point dont les Unes alarmistes sur la décadence de l'éducation nationale, les banlieues minées par la délinquance, rétribue un écrivain dont les journaux font l'éloge de séductions, de relations sexuelles avec des enfants. Sous la plume de Matzneff, moraliste, tout est passé au crible : la République, le Pape, les vacances, la censure, l' athéisme...


Petite revue de presse sur l'indignation que je partage de voir cet " écrivain" toujours soutenu par une flopée d 'intellectuels (et la liste est longue...) :

Un article paru sur le site Slate pour le prix Renaudot (essai) attribué à Matzneff en 2013 :


Un dossier complet daté de 2013 :


 Un article plus récent paru sur le site Agora Vox :


Pour la liste des soutiens de Matzneff, on pourra se reporter à l'article de Wikipédia ou aux articles Apologie de la pédophilie : il ne semble pas qu' il y ait d' informations erronées sur ces pages .


Franz-Olivier Giesberg : vous accueillez dans votre mag un écrivain qui n'hésite pas à comparer les écrivains sulfureux, aux juifs qui devaient porter l' étoile jaune pendant  la seconde Guerre Mondiale.


Avec la complicité de vos journalistes et de tous les actionnaires du Point.  Le scandale c'est celui- là.


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