samedi 4 mars 2017

Lutte contre la pédopornographie : quelques ressources sur la toile

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Google et la lutte contre la pédopornographie 


Un article qui prouve que Google a les moyens de lutter contre la diffusion de pédopornographie :

Les pédocriminels : il n’y a pas de profil type de « pédopornographe »
Petit retour en arrière à propos de Pascal Dumay, ex -directeur du CNSMD, et pianiste émérite.

Article du journal Le Monde, 5 décembre 2009.


La sanction pour ce musicien virtuose qui avait téléchargé et diffusé d'après les médias des images pédopornographiques mettant en scène de très jeunes enfants (7-8 ans) : 4 mois de prison avec sursis ont été infligés par le tribunal correctionnel de Versailles.

Pascal D. avait été interdit d'entrer en contact avec des mineurs.

Le filtrage : un moyen de lutte inefficace ?
Cet article rappelle que Patrick Rock qui fut un des artisans du filtrage fut néanmoins arrêté pour avoir eu en sa possession des images pédopornographiques


Bien sûr les pédocriminels ont des méthodes qui leur permettent de diffuser des contenus sans passer par des sites, ou le classique Internet.
Néanmoins, je me demande si le blocage des mots-clés permettant d'accéder à des contenus pédopornographiques est efficace : il suffit de taper quelques mots-clés très prisés des Ados, qui deviennent les plus grands promoteurs de pédopornographie, pour accéder à des albums sur Facebook en profil public dévoilant des corps juvéniles.
Facebook : le site qui diffuse des centaines de milliers de clichés d'adolescents qui s'exhibent. 
Ou comment légaliser la pédopornographie : ces Ados deviendront parents un jour. Quand Monsieur Zuckerberg appliquera-t-il ses déclarations d'intention (Facebook protège les mineurs) à sa propre société ? 
Payer quelques documentalistes pour exercer une veille efficace, signaler ces groupes dès qu'ils mettent des contenus en ligne, les supprimer et transmettre toutes les informations à la justice, est-ce trop demander à une société qui vaut des millions (ou des milliards ?).

Filtrage des sites pédopornographiques ? Laissez-moi rire !!!!



La plateforme Pharos 

La commissaire Maldonado, du service de l'office central de lutte contre  la criminalité liée aux technologies del'information et de la communication, évoque en 2015 la lutte contre les contenus pédopornographiques, terroristes, en liaison avec la plateforme Pharos. 

L'interview reprise sur le journal l'Obs (avec Rue 89) a le mérite d'expliquer la démarche des services de l'OCLCTIC.

À propos de la diffusion de pédopornographie sur internet, en augmentation, la commissaire a ces mots : " un phénomène gravissime...Pour moi, les contenus les plus difficilement soutenables sont tous ceux qui sont liés à la pédopornographie. Honnêtement, ils dépassent l’imagination d’un individu. "
Un constat partagé. Il y a effectivement  explosion du nombre de signalements pour diffusion de contenus pédopornographiques, le bilan du Point de contact est sans appel :



Un article recommandé :

http://rue89.nouvelobs.com/2015/02/11/commissaire-maldonado-femme-bloque-les-sites-terroristes-257612

Une initiative des étudiants de Sciences PO 

Le lien vers le site des étudiants de sciences Po, tentative originale d'évoquer les pédophiles dans le monde virtuel. À découvrir, vraiment.



Le site JurisPédia

Le contenu du site référencé JurisPédia est publié sous licence BY-NC-SA. 
L'article partagé s'intitule : Moyens de lutte contre la pédopornographie sur l'Internet (fr). 
Il propose une définition de la pédopornographie parfaitement claire. Il cité également les textes de loi en vigueur. Le lien :



Comme le remarque l'auteur de cet article : protéger un enfant, c'est d'abord signaler les contenus pédophiles, non fermer les yeux ou cautionner. "L'exhibition lascive des parties génitales d'un enfant ou de la région pubienne" est du matériel pédopornographique.

Les enfants ne doivent en effet pas être exploités sexuellement, aux fins de production de matériel pornographique. Quant aux mineurs qui diffusent à leur tour ce matériel, très fiers d'eux, sur leur timeline, ou sur Facebook, ils bénéficient de cette protection due aux mineurs. Les signaler, à la justice, c'est avant tout les protéger, leur faire prendre conscience qu'ils légitiment une violence sexuelle qu'un autre enfant subit, les empêcher, s'il n'est pas trop tard de devenir des prédateurs sexuels à leur tour.


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