Inciter des mineurs à la débauche ?
Diffuser de la pornographie à des enfants par exemple entrerait dans ce " cadre", n'en déplaise à un groupe de sportifs pratiquant ce genre de passe-temps...Ou ayant pratiqué ce genre de passe-temps.
Rassurez-vous, sur Twitter comme sur Facebook, il y a toujours des comptes qui diffusent en mode public des contenus pornographiques.
Un article publié ces jours-ci sur actu.fr revient sur le phénomène de la diffusion de photos dénudées de mineurs, ce qui entre dans la définition de pédopornographie : des images de mineurs dénudées. Même si les mineurs " ne se plaignent" pas, les parents, le parquet, les services de protection de l'enfance seraient en droit de se plaindre. La notion de "consentement" du mineur ne peut s'appliquer à ces diffusions.
Le commissariat de Montceaux-les-Mines avait fort utilement alerté les parents des risques d''un jeu
pervers populaire sur Snapchat, défi de SnapNude :
https://www.lejsl.com/edition-montceau/2018/01/26/le-commissariat-alerte-sur-un-nouveau-jeu-photographique-touchant-les-jeunes-filles
Le commissariat de Montceaux-les-Mines avait fort utilement alerté les parents des risques d''un jeu
pervers populaire sur Snapchat, défi de SnapNude :
https://www.lejsl.com/edition-montceau/2018/01/26/le-commissariat-alerte-sur-un-nouveau-jeu-photographique-touchant-les-jeunes-filles
Snapchat est l'outil idéal pour les prédateurs sexuels, les pédophiles ou les pervers, les adeptes du revenge porn. Les forces de police sont intervenues récemment pour enquêter. L'article référencé par les moteurs cite des articles du code pénal et rappelle très utilement que malheureusement snapchat ne répond pas aux injonctions de la loi française. Le sexting est à l'origine de la création de l'appli même si un des fondateurs prétend n'avoir pas pensé à cette utilisation des photos "éphémères :
https://www.lesechos.fr/03/02/2017/lesechos.fr/0211765047595_l-etonnant-troisieme-cofondateur-de-snapchat--paye-158-millions-de-dollars-pour-disparaitre.htm
https://www.lesechos.fr/03/02/2017/lesechos.fr/0211765047595_l-etonnant-troisieme-cofondateur-de-snapchat--paye-158-millions-de-dollars-pour-disparaitre.htm
Faurisson et Reynouard dans un autre registre qui est celui de l'apologie des crimes nazis et du négationnisme sont connus pour contrer la loi française en utilisant des plateformes ou des outils de blog qui dépendent de la loi américaine très laxiste en matière de liberté d'expression étant donné qu'elle ne sanctionne pas les propos antisémites, racistes...
Pourtant, les photos temporaires n'échappent pas à la loi. En témoigne cet article plus ancien paru sur clubic : Snapchat a été obligé de répondre à une demande des forces de police. Les photos éphémères tombent sous le coup de la loi. Plus inquiétant est le fait qu'un responsable de snapchat avoue que des photos étaient toujours en ligne sur des serveurs. Comment imaginer que des photos éphémères pouvaient être envoyées sans trace, sans serveurs, sans aucun enregistrement ? Il est bon de rappeler que si des photos de nudes d'adolescents sont effacées, celui qui les a enregistrées se rend coupable d'infraction.
Le cas de Twitter : la diffusion de pornographie n'est pas autorisée en mode public sur ce RS, ni sur la page de profil d'un compte. On se demande comment l'autorisation de diffuser de la pornographie sur ce RS est possible en France ! Le fait est que Twitter ne supprime nullement les comptes de nudes snapchat. Et les signalements ne me semblent guère efficaces. Les mineurs peuvent facilement voir des images pornographiques choquantes (je m'effarouche pour pas grand chose d'après les sportifs anonymes visiblement très en colère que j'aie pu oser signaler leur comportement sur Twitter au parquet !) et peuvent diffuser en toute impunité des photos dénudées de leur personne. La législation française devrait primer sur les conditions d'utilisation de Twitter qui favorise les débordements d'abrutis.
Le cas de Twitter : la diffusion de pornographie n'est pas autorisée en mode public sur ce RS, ni sur la page de profil d'un compte. On se demande comment l'autorisation de diffuser de la pornographie sur ce RS est possible en France ! Le fait est que Twitter ne supprime nullement les comptes de nudes snapchat. Et les signalements ne me semblent guère efficaces. Les mineurs peuvent facilement voir des images pornographiques choquantes (je m'effarouche pour pas grand chose d'après les sportifs anonymes visiblement très en colère que j'aie pu oser signaler leur comportement sur Twitter au parquet !) et peuvent diffuser en toute impunité des photos dénudées de leur personne. La législation française devrait primer sur les conditions d'utilisation de Twitter qui favorise les débordements d'abrutis.
Pour aller plus loin et s'informer sur les dangers de Snapchat pour les ados, la page de e-Enfance reste utile :
Les sénateurs ne sont pas inactifs : une question de Frédérique Puissat, publié dans le JO sénat le 28/12/2017, publiée dans le JO Sénat du 28/12/2017 - page 4664 en témoigne. La question porte sur les dérives liées aux violences urbaines mais elle souligne l'utilisation de l'application snapchat pour commettre des infractions :
http://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ171202677.html
Enfin, sur la question de la recevabilité en justice de vidéos postées sur ce " réseau" cette page d'un avocat au barreau de Paris :
Enfin, sur la question de la recevabilité en justice de vidéos postées sur ce " réseau" cette page d'un avocat au barreau de Paris :
il est utile de rappeler que le fondateur de Snapchat a fait fortune : il serait un des plus jeunes milliardaires du monde d'après les revues d'économie ou les sites qui traitent de business. ! Et snapchat est toujours aussi populaire dans les cours de récré.
Une mode en chassant une autre, Snapchat est menacé par l'émergence d'une nouvelle application, Musicaly.ly, dont les documentalistes constatent les ravages chez les pré-ados, et qui ne va certainement pas aider les ados à améliorer la gestion de leur vie privée.
Pour se faire remarquer et devenir une star, le désir de tout ado normalement constitué en ce début de siècle, de jeunes filles n'hésitent pas à prendre des poses sexy et à se déhancher de manière suggestive sur des hits. On se demande quel arsenal législatif pourra endiguer le succès de cette nouvelle application. Vivement l'interdiction des portables dans les cours de récré !
Pour se faire remarquer et devenir une star, le désir de tout ado normalement constitué en ce début de siècle, de jeunes filles n'hésitent pas à prendre des poses sexy et à se déhancher de manière suggestive sur des hits. On se demande quel arsenal législatif pourra endiguer le succès de cette nouvelle application. Vivement l'interdiction des portables dans les cours de récré !
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