vendredi 17 janvier 2020

Les amis de Gabriel Matzneff : épilogue ?

Donc, voici l'épilogue. Enfin. Brouillon de l'épilogue,mais néanmoins partagé.

J'avais publié quelques brefs billets de blog il y a des années dénonçant l'impunité de Matzneff et les soutiens dont il bénéficiait dans les sphères du pouvoir ( éditorial, politique, n'est-ce pas monsieur Jean-Marie Le Pen ?). Billets partagés sur deux blogs dépubliés, S... et Lutter contre  l'inceste et les violences sexuelles,  étant donné que j'avais reçu des menaces, des commentaires plus qu'inquiétants émanant de personnes domiciliées dans les Hauts-de-France, personnes que j'avais signalées sur Pharos, au parquet, personnes qui partageaient sur Twitter de nombreux clichés pornographiques ou qui étaient abonnés à des comptes qui rediffusaient de la pédopornographie. Personnes au contact d'enfants, sportifs, animateurs ou simplement potes ou fans d'un sport populaire ou de figures locales influentes et populaires et donc je dénonçais les publications. Disparues de la toile pour la plupart des années après les premiers signalements et une saisine du défenseur des enfants.

Ce blog, plus discret,  et que j'ai choisi de ne pas référencer, de "cacher" sur le web,  reprend néanmoins quelques archives des blogs "dépubliés",  mais comme vous le savez, la mémoire d'internet n'aime pas l'oubli,  l'archivage du web permet de lire des blogs qui ne sont plus en ligne. Il est toujours intéressant de laisser des traces, si discrètes soient-elles.
"Les amis de Gabriel Matzneff ne sont pas mes amis".  Telle était la formule qui accompagnait ces billets de blogs hâtivement rédigés, sans prétention mais qui avaient pour objectif d’œuvrer pour lutter contre l'inceste et les violences sexuelles. Or, le propos de Matzneff, c'est de faire l'apologie du viol des enfants. Policé, Matzneff ? Du tout, la faveurs suprême pour ce sinistre personnage, c'est de sodomiser des garçons de huit ans ou des petites filles du même âge. Garçons qui ne sont pas nommés comme des êtres humains dans le petit monde pédophile de Gab, mais affublés de sobriquets : les " biquets", ou le "morceau", l'enfant convoité par Rodin, un des personnages du "roman" Ivre du vin perdu. "Biquets" les enfants prostitués du roman. Ceux de Manille, qui selon l'écrivain sont contents de leur sort, épanouis de s'offrir aux touristes sexuels. On compte, monsieur Matzneff, le nombre de vos victimes ?   Est-ce, comme impossible ? Avez-vous été comme Nil, ce personnage trop brouillon pour tenir un compte exact ? Vos archives, carnets ou lettres pourront aider les enquêteurs à faire la liste. Les archives de votre site également.  Vos carnets noirs compléteront l'enquête. Alors ? Mille ? " Mille, certainement, Deux mille, c'est douteux..." Réflexion de Nil, double de Matzneff.Combien d'enfants victimes depuis le début des  activités de Gab, qui confessait déjà dans son journal des années 1958-1962 des dizaines  de relations sexuelles avec des enfants. Consenties. Des viols, des agressions énumérées dans une litanies glaçante et déshumanisée. Nul doute que si les victimes de The Gab pouvaient être identifiées, Gab La rafale serai le plus grand criminel pédophile de France.
Situation assez inédite dans le monde, suivie par les pédophiles de tous les continents, très attentifs au cas Matzneff, cette sacralisation d'un écrivain pédophile, son impunité, la complaisance avec laquelle des médias lui ont permis de s'exprimer, de vivre de sa plume, de se pavaner, le sourcil haut. Inédite, cette manne financière dont il a bénéficié alors que des gosses dorment dans la rue. Mes impôts ont financé son train de vie, des passes avec des mômes. Vos impôts ont assuré à Gab la rafale une existence tranquille, des vacances au soleil, vos impôts n'ont jamais servi à financer la nécessaire reconstruction psychique d'enfants abusés.
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Tout le monde était au courant. Comment ne pas l'être ? " Tout est vrai" disait Matzneff à propos de ses journaux.  Journaux qui faisaient bien saliver Bernard Pivot, non ? Combien d'émission de télévision, de radio, de papiers dans la presse sur la prose de Gab ? Depuis combien de temps est-ce que Matzneff prend les Français pour des cons ?

En 2014,   l'association Innocence en danger  avait interpellé les pouvoirs, lorsque Matzneff, écrivain ouvertement pédophile avait reçu le prix Renaudot, donné par les vieux copains, par compassion. Et la compassion pour les gosses obligés de servir de proies aux touristes sexuels, hein ?

Un compte Twitter ( Loopsider) rappelle cette intervention inefficace de plusieurs associations mais qui a eu le mérite de faire entendre la parole des victimes :


On pourrait s'étonner : les politiques et la justice auraient dû jouer un rôle bien avant 2013 ou 2014. Et les éditeurs et les médias ? 
Et tous de dénoncer la meute, une chasse à l'homme,  un homme à terre, une victime de l'acharnement populaire. On en rirait presque. Le pôvre Gabriel qui a dû s'exiler, quitter Paris, figurez-vous, trop faible, blessé par des attaques injustes.
 Combien sur Twitter ou ailleurs font entendre la parole des enfants victimes de prédateurs ? AIVI et quelques anonymes. Combien de victimes de Matzneff ? Il en avoue des centaines, des milliers peut-être dans ses carnets, ses "romans". Joël Le Scouranec serait qualifié de plus grand pédocriminel français : 349 victimes de viols ou d'agressions. 
Sa page Wikipédia est en ligne : 


Et Matzneff ? Sa page a été modifiée certes. 

La nouvelle version est moins gentille ou consensuelle. Mais l'ancienne version de cette encyclopédie collaborative était plus que neutre, elle était abjecte. Un extrait de la rectification récente, mais bien tardive :
" En dépit de ses pratiques pédophiles  décrites sans fard dans ses livres, il est resté longtemps à l'abri de toute poursuite pénale et a bénéficié d'un large appui au sein du monde littéraire... " rend enfin justice au personnage mais sans l'égratigner tout de même. 
Ah, cette fameuse neutralité de Wikipédia ! Dans l'ancienne version de l'article il était question de la philopédie de l'homme, de son éphébophilie... C'est dire. Neutralité...

D'ailleurs, la guerre se déchaîne sur Wikipédia à son sujet. Je veux bien y participer. 


Et le nombre de victimes du philopède en question, pourrait-on tenter de le chiffrer en relisant son site, ses carnets ?
Ce qui a disparu de la page Wikipédia en-dessous de la photo de cet écrivain célébré dans les milieux littéraires, c'est  le lien hypertexte vers son site. Vous avez remarqué ? Et, oui, la propagande pédophile immonde de Gab La Rafale était en ligne sur Wikipédia. Wikipédiens, encore un effort ! 
D'ailleurs, parlons-en de ce site écrit par Gab La Rafale en personne, monument à la gloire de ses pratiques perverses. Il est resté en ligne des années : qui s'est inquiété ? Le parquet ? Un ministre ? Des associations ?
Gab La Rafale imaginait que ses anciens  "amants", ses "maîtresses de  douze ou treize ans célébreraient sa mémoire et suivraient son tombeau... Quelle déception ! Il mentionnait sur ce site les rendez-vous littéraires dans des librairies : c'était encore l'époque où Matzneff dédicaçait aux foules ses " livres". Au moins, cette saloperie a disparu de la toile.   

Enfin, presque : le cache de Google l'affichait encore fin décembre 2019. La Wayback machine atteste que ce site qui faisait l'apologie de la pédophilie fait bien partie de la mémoire d'internet. Cherchez-le : d'anciennes versions  sont sans aucun doute lisibles, captées dans la machine. 


 Pour mémoire, ce site dont j'avais dénoncé le contenu dégueulasse, mais vraiment dégueulasse, avait cette adresse : 

https//matzneff.com

Espérons que le parquet a pu obtenir l'intégralité de son contenu. Ou que quelqu'un a aspiré son site web, site de propagande pédophile repris sur une page de Wikipédia. Site que des milliers de personnes connaissaient et qui n'a jamais été interdit malgré son apologie du viol de garçons et de filles mineurs. Où la neutralité n'est qu'une autre forme de la connerie humaine. 






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