Un article paru dans La revue des droits de l'homme, signé Amélie Robitaille-Froidure. En ligne :
L'auteur rappelle que le sexting des adolescents est assimilé à de la pornographie enfantine. L'Académie française assimile le sexting à de la textopornographie, de même une réforme du code pénal implique de lourdes conséquences pour les "ados" pratiquant le sexting.
L'auteur définit la notion de sexting : contenus auto-édités numériquement et à caractère sexuel ( images dénudées par exemple). Elle distingue le sexting primaire et secondaire , le sexting secondaire étant la diffusion par des tiers de sexting. les pouvoirs publics l'assimilent à de la pornographie enfantine. L'auteur évoque les réactions du monde politique face à cette diffusion massive des sextos de la part des adolescents, Si l'école a un rôle à jouer en matière de prévention, il semblerait qu'il y ait un manque de cohérence dans l'appréciation de la différence entre sexting primaire et secondaire, puisque la loi considère que tout sexto est de la pornographie enfantine. La difficile distinction entre sexting primaire et secondaire serait source de confusion pour les adolescents, le sexting primaire étant dorénavant susceptible d' être pénalisé. L'auteur déplore la réforme pénale qui selon elle ne règle pas le problème : s'il est dangereux de proposer des arguments aux pédo-pornographes, il est difficile d'accuser les adolescents auteurs de sexting et diffuseurs de sexting d' être des pédophiles. La prévention serait donc la meilleur façon d'appréhender le problème.
Reste qu'il me paraît difficile pour le législateur de prendre en compte la révolution numérique et l' évolution des pratiques si la conséquence est la légitimation de l 'exposition de corps dénudés, quand bien même se restreindrait-elle à l'espace privé.
Les adolescents deviennent des victimes de harcèlement. Les éduquer aux " dangers" d'internet et faire d'eux des cyber-citoyens responsables est plus que jamais une priorité.
Une étude recommandée
Les adolescents deviennent des victimes de harcèlement. Les éduquer aux " dangers" d'internet et faire d'eux des cyber-citoyens responsables est plus que jamais une priorité.
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