http://www.ethiqueetsport.com/wp-content/uploads/2015/11/Etude-sponsoring-ethique-Comit%C3%A9-ethique-sport.pdf
Un sponsor peut être un rempart contre les dérives : des mairies, des sponsors privés pourraient exiger que les membres d'un club respectent la loi, en particulier sur l'espace public qu'est Internet. Sanctions en cas de Tweets racistes, de diffusion de contenus violents, de pornographie, notamment si des hashtags publiés sur une timeline relient à une fédération ou un club. Une partie des fonds alloués au club pourrait être investie dans une formation : rappels de la loi, Egalité et Citoyenneté, information sur la notion de provocation de mineurs à la débauche...
Il serait illusoire de croire qu'une quelconque étanchéité protégerait les sponsors d'un club dont les adhérents et les adultes encouragent, cautionnent la diffusion de contenus choquants sur Internet.
Un mauvais comportement du sponsorisé : incitation à la violence, racisme, sexisme cause une dégradation de l'image du club. Dans l'étude citée en lien, les auteurs proposent une suspension pour propos racistes. Je cite :
"... rappeler que le sponsorisé est tenu à tout moment, et en toutes circonstances, en et hors compétition, à un comportement conforme à la morale, et non susceptible de nuire à l'image du sponsor..."
Les auteurs préconisent des clauses écrites dans les contrats de sponsoring :
"...prévoir...la liste des comportements qui constituerait une violation de ce principe susceptible d'entraîner la résiliation du contrat, par exemple une suspension disciplinaire pour propos racistes...".
Un exemple avec ce tweet publié sur la timeline d'une personne qui restera anonyme mais qui se revendique comme entraîneur dans la vie, sur les réseaux et qui In RL, je n'en doute pas au vu des informations partagées sur le web par un club sportif est bien ce qu'il prétend être.
Un exemple avec ce tweet publié sur la timeline d'une personne qui restera anonyme mais qui se revendique comme entraîneur dans la vie, sur les réseaux et qui In RL, je n'en doute pas au vu des informations partagées sur le web par un club sportif est bien ce qu'il prétend être.
Des institutions ne devraient donc pas cautionner de tels propos.
C'était peut-être pour faire une blague me direz-vous ? Je condamne ce genre de blague qui discrimine une catégorie de population.
Pensez-vous que des parents d'origine arabe dont les enfants suivraient un entraînement dans un club de sport apprécieraient ce genre de "blague" ?
Je suis sûre que les parents demanderaient des explications aux dirigeants du club, aux sponsors ET déposeraient plainte.
Seulement, si des centaines de personnes n'ignorent rien des comportements de dizaines d'adhérents du club, les parents ignorent tout des "blagues" des sportifs.
J'ai donc porté plainte symboliquement à leur place sur la plateforme du Défenseur des Droits.
Une autre proposition intéressante dans l'étude mentionnée : annulation du contrat de sponsoring si plus de deux adhérents contreviennent à la charte éthique.
Une charte éthique des bons comportements dans un club de sport, qui excuse des comportements inacceptables ou des excuses comme : " il l'a trouvée sur Internet... ce n'est pas lui qui l'a pris...c'était pour faire une blague...".
Les auteurs terminent leur analyse en proposant la création d'une norme ISO : Jacques Perriault suggère que les normes numériques ne sont pas contraires aux libertés individuelles.
Saluons la réflexion des auteurs du site Comité Ethique & Sport.
Une autre ressource à l'intention des lecteurs :
http://fairplay.franceolympique.com/fairplay/includes/home.php

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